Partout, l'actualité ne nous parle que de cela. J'en ai marre.

Mais j'ai enfin pu trouver, sur le mensuel Classica du mois en cours, un article qui par l'intermédiaire d'un éditeur discographique fait enfin honnêtement la part des choses : le patron du label Timpani, Stéphane Topakian reconnaît que (je cite) : "si en rock ou variété le téléchargement s'opère sur un titre, voire deux, mais jamais comme en classique sur un album entier" et ajoute : "en outre on téléchargera plus aisément deux minutes de piano d'Erik Satie, que les quatre heures et demi du Crépuscule des Dieux de Wagner".

Bien dit ! d'autant mieux que personne jusque là, ne s'était manifesté pour le dire.

Personnellement je me gardais jusque là d'ouvrir le débat, mais n'en pensais pas moins.

Enfin, nous avons quelqu'un qui parle, en professionnel, et qui reconnaît implicitement que tous ces problèmes de téléchargement concernent bien plus la variété que le classique.

J'ajoute que pour le mélomane de classique que je suis parmi bien d'autres, même si j'en avais le temps, je ne téléchargerais jamais le Crépuscule des Dieux en mp3 : quelle horreur !

Je reste un inconditionnel du bon CD, encore plus de mes microsillons !