Depuis maintenant plus d'une dizaine d'années, après l'avoir patiemment mise sur pied, je tiens une base de données dans laquelle j'essaie de regrouper tout ce qui a trait à la musique classique, notamment les chroniques ou comte-rendus de concerts auxquels je ne puis désormais assister.
Je pensais en effet qu'il pouvait être intéressant de confronter les points de vue des différents chroniqueurs à propos d'un même concert, me limitant d'abord à notre capitale puis a l'ensemble de notre pays. Cela pouvait ainsi donner un aperçu relativement valable de la vie musicale française.
Je me suis donc abonné à cet effet à un certain nombre de newsletters émanant de sites les plus connus en la matière. (Le lecteur en trouvera d'ailleurs la liste sur la page d'accueil de ce blog).
Par la suite, ma curiosité et ma gourmandise, m'ont entraîné hors de l'hexagone, d'autant que certains sites publiaient déjà régulièrement des chroniques de concerts hors de nos frontières.
Mal m'en prit, si je puis dire, ignorant alors que cela allait occuper toutes mes journées, un peu au détriment d'une part de l'écoute même de musique, d'autre part de l'animation de mon blog.
Sans compter que, progressant dans l'élaboration technique de ma base de données, j'ai ensuite téléchargé les documents photographiques qui s'y rattachaient. On devine le travail… Voilà pour l'introduction, car là n'est pas mon propos, mais j'y viens :
Incroyable, mais vrai…
Télécharger une chronique n'est pas en soi une tâche harassante… j'en traite en moyenne 10 à 15 chaque jour ; mais les lire et les corriger "dactylographiquement" est un autre problème ! Nécessité oblige : rares, extrêmement rares en effet sont les chroniqueurs qui savent se servir comme il faut d'un traitement de texte quelque soit le support utilisé (Word, de Microsoft le plus souvent, Adobe, plus rarement).
Que ce soit sur un journal, quotidien, hebdomadaire ou mensuel, (n'importe lequel,-ça m'évitera d'en citer), ou que ce soit sur un site internet quelconque, extrêmement rares sont ceux qui savent produire un texte correctement. Pour ma part, parmi ceux que je lis régulièrement, j'en connais certains, mais quand j'en vois d'autres dont il faut quand même recopier la chronique, je me dis souvent : "Aie, attention aux corrections !"…
Car le problème est double :
D'abord : L'apprentissage du clavier de PC, n'est pas tellement différent de celui d'une machine à écrire –aujourd'hui disparu- , par contre l'apprentissage d'un traitement de texte est plus long et plus complexe. Pour ne considérer que le plus courant : Word, (celui dont je me sers exclusivement, n'ayant jamais eu l'occasion d'aborder Adobe), il est évident qu'à la simple recopie de n'importe quelle chronique, on visualise immédiatement toutes les carences de son auteur en la matière. Qui a manifestement abordé l'outil de façon rudimentaire, sans seulement savoir se servir des "caractères invisibles" pourtant si utiles, voire indispensables.
Ensuite : les principes –internationaux- des règle de ponctuation typographique.
Jadis, lorsque j'ai fini ma carrière comme animateur de formation informatique, j'avais pris soin de rédiger, dans mon cours d'enseignement de Word, une paire de pages consacrée à l'essentiel de la ponctuation. Je ne vais pas vous l'infliger ici, préférant renvoyer tout lecteur qui en aurait la curiosité , ou, mieux, l'envie à un ouvrage de référence qu'il me paraît utile de posséder : hors toute publicité, je recommande vivement l'ouvrage :
Ortho vert : Dictionnaire orthographique et grammatical, relié - 1976 – Éditions sociales, de André Sève (Auteur), Jean Perrot (Auteur). Toujours disponible sur le web. Il resterait enfin une ultime recommandation à donner à tous ces petits écrivailleurs, si pressés de publier leur pensée : RE-LI-SEZ-VOUS avant d'éditer !!!
Sans doute n'ont-ils jamais eu d'instituteur pour le leur enseigner, lors de leur éducation primaire…