Il s’appelle : Alexandre Kantorow ! Et non il n’est pas russe, mais le fils d’un brillant violoniste russe exilé et vivant en France où il poursuit sa carrière de violoniste mais où il est aussi devenu chef d’orchestre.

Difficile, quand on l’a vu, de ne pas devenir un fan inconditionnel : mea culpa ! Mais difficile aussi, afin de vous permettre de vous en faire une idée, d’en parler, tant il y a de choses à dire à son sujet !

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Dans de telles conditions, je préfère me borner à vous en faire une biographie quelque peu améliorée. Donc :

Il est né à Clermont Ferrand en 1987, d’une mère violoniste, et d’un père français d’origine russe, violoniste réputé, devenu chef d’orchestre, fondateur de l’Orchestre d’Auvergne. Mais sa famille gagne la région parisienne, où il commence le piano à l’âge de cinq ans, et, attiré par les sciences, il joue du piano sans ambition professionnelle dans ce domaine…

Encore à l'école primaire, Alexandre suit des cours au Conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise auprès de Dominique Kim. Il entre ensuite à 8 ans au Conservatoire du Xe arrondissement de Paris. Il poursuit sa formation à 11 ans auprès du pianiste Pierre-Alain Volondat puis intègre la classe d'Igor Laszko à la Schola Cantorum de Paris à 13 ans environ avant d’entrer au Conservatoire national supérieur de Paris puis de devenir élève de  la pianiste russe Rena Shereshevskaya à l'École normale de musique de Paris où il reçoit l'aide des pianos Yamaha. Il passe ses premiers concours et remporte des premiers prix vers 13-14 ans et en 2016, le premier prix du 30e Concours européen de Musiques d’Ensemble de la FNAPEC, (Fédération Nationale des parents d’élèves des Conservatoires)

Il devient concertiste à 16 ans aux Folles Journées de Nantes et de Varsovie avec le Sinfonia Varsovia  en 2013. Il donne des récitals notamment au festival Pianoscope de Beauvais de Boris Berezovsky, au festival de la Vézère (accompagné de son père), au festival Pianofolie au Touquet.

En 2015, la virtuosité de ce pianiste de 18 ans est remarquée par « Concert classique » lors de sa prestation à Lille avec l'Orchestre de Douai, qui parle l'année suivante de « splendide révélation aux doigts fabuleux » et titre « Un grand est né. En 2016, le magazine américain « Fanfare » s'extasie devant ce « Liszt réincarné »

Très détendu dans ses concerts, il a l’habitude de jouer les poignets de ses chemises restant ouverts, ce qui lui donne une sympathique atmosphère de décontraction dans les œuvres d’un singulière difficulté !

Je ne vous ferai pas l’affront de vous imposer ici une de ses vidéos, mais sj je vous ai donné l’envie de l’entendre, allez donc sur YouTube, et dans la barre de recherche, tapez simplement Alexandre Kantorow : vous aurez l’embarras du choix !

Mais si vous me permettez un conseil, regardez le jouer sous la direction de son père, en sélectionnant le TITRE suivant :

 

 

Alexandre Kantorow - Saint-Saëns piano concerto n°2, Op.22

 

Même lorsqu’il n’est qu’un musicien parmi ses pairs, son nom remplit maintenant les salles et c’est aussi le cas pour les gradins de La Roque d’Anthéron en 2023 ; où l’on peine à trouver une chaise vide pour son concert entre amis. Avant de rejouer dans quelques semaines à leur nouveau festival des Rencontres de Nîmes les mêmes ouvrages sur plusieurs soirs, le pianiste et ses amis fera une escale en Provence pour un concert fleuve : courez-y ! Moi, je ne le lâche plus !!!